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5G : une division dans la société à réconcilier selon Véronique Lefrancq (cdH)

  • Photo du rédacteur: Veronique Lefrancq
    Veronique Lefrancq
  • 18 févr. 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 janv. 2022




À l’occasion de la fin de son cycle de trois webinaires organisés sur la 5G, la députée bruxelloise cdH Véronique Lefrancq invite les autorités compétentes à prendre des initiatives pour que le dossier de la 5G en Belgique n’alimente encore la fracture de la société sur le sujet. Un devoir d’information, d’échange et de délibération est nécessaire selon elle pour clarifier les choses.

La crise du Covid-19 a placé la santé au premier rang des préoccupations des Belges. Les aspects sanitaires de la vie quotidienne sont ainsi très vite devenus le sujet numéro un, à tel point que beaucoup de citoyens semblent aujourd’hui perdus ou sont devenus de plus en plus méfiants. Selon Véronique Lefrancq (cdH), la crise du coronavirus a exacerbé les besoins d’information et de transparence sur de possibles effets nocifs sur la santé des citoyens, la 5G en fait partie : « La santé est à juste titre (re)devenue notre priorité absolue avec cette crise ! Nous devons faire toute la lumière sur d’éventuels effets nuisibles tout en coupant l’herbe sous le pied aux fantasmes et théories complotistes qui pullulent sur les médias sociaux ».

Une fracture qui nécessite un dialogue

Dossier qui existait déjà bien avant l’apparition du Covid-19, la 5G voit sa division s’accentuer au fur et à mesure que le dossier s’enlise. Plus la problématique fait du surplace, plus elle fait naître des interrogations et alimente des positions antagonistes qui se durcissent selon la députée humaniste : « La fracture dans la société qu’engendre cette thématique qu’est la 5G provoque un durcissement des positions et des effets néfastes pour notre cohésion et notre démocratie. Au lieu de tenter d’imposer une vision plutôt qu’une autre, il faut installer un espace de dialogue et un débat démocratique sur la question, c’est en ce sens que le cdH a proposé une commission délibérative mêlant citoyens et parlementaires au Parlement bruxellois. Le dialogue doit remplacer les décisions arbitraires ».

Des solutions plutôt que le statu quo

Alors que la 5G semble être devenue un sujet moins prioritaire pour les autorités dans le cadre de la crise du Covid-19, la députée régionale Véronique Lefrancq (cdH) voit dans ce ralentissement l’occasion d’entreprendre des initiatives pour statuer sur le dépoilement de la 5G ou non et de mettre en place des initiatives sur la thématique plus globale des nouvelles technologies et leur éventuel effet néfaste sur la santé.

« Au lieu de jouer la carte du statu quo, nous devons être des pourvoyeurs de solutions. En plus de la commission mixte citoyens-députés, plusieurs actions doivent être menées. Nous devons faire un travail pédagogique énorme, surtout auprès de nos jeunes, sur les effets d’un usage intensif de nos technologies qui engendre de la dépendance. Notre hyper connectivité doit être délimitée. Nous devons également responsabiliser les grandes entreprises quant aux effets de leurs produits sur les consommateurs. Pourquoi ne pas imposer une classification des téléphones en fonction de leur effets et performances, comme c’est déjà le cas dans de nombreux secteurs, notamment l’alimentaire ? C’est en créant un partenariat avec le citoyen et en l’impliquant davantage que nous pourrons bénéficier des avancées technologiques en toute sécurité. ».

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